B.M. Le logo de la banque suisse Credit Suisse est visible dans une succursale de Zurich, en Suisse, le 10 février 2022. REUTERS/Arnd Wiegmann 2/2 Par Noor Zainab Hussain (B.M) – Les sénateurs démocrates américains Elizabeth Warren et Tina Smith ont demandé au Département of Labour pour refuser au prêteur suisse Credit Suisse (SIX:) Group AG une exemption réglementaire liée à sa gestion des fonds de retraite à la suite d’un règlement du ministère de la Justice pour corruption, selon une lettre vue par B.M vendredi. La lettre de Warren, l’un des législateurs les plus influents du Sénat, renforcera l’examen minutieux de la banque suisse, qui est au milieu d’une restructuration à la suite d’une série de scandales très médiatisés. Les sénateurs ont envoyé la lettre jeudi à Ali Khawar, secrétaire adjoint par intérim à l’Administration de la sécurité des avantages sociaux (ESBA) du ministère du Travail, faisant part de leurs inquiétudes quant à la proposition de l’ESBA d’accorder une exemption d’un an aux “gestionnaires d’actifs professionnels qualifiés” (QPAM). au Crédit Suisse. La banque est actuellement considérée comme une QPAM, ce qui lui donne le droit de gérer ou de traiter les régimes 401 (k) et de retraite des clients. En vertu de la réglementation EBSA, cependant, une entité financière ne peut conserver le statut de QPAM si elle a été reconnue coupable d’activités criminelles impliquant la gestion de fiducie. La renonciation permettrait au Credit Suisse de poursuivre ses activités comme d’habitude. Le Credit Suisse a refusé de commenter et l’EBSA n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire. Il est depuis longtemps courant pour les régulateurs d’accorder aux entreprises des dérogations aux restrictions commerciales déclenchées par des accusations d’inconduite à condition qu’elles acceptent un règlement. Les démocrates affirment que cette pratique permet aux entreprises de continuer à récidiver avec peu de conséquences. “Nous vous exhortons à reconsidérer et à annuler cette proposition, qui saperait les efforts visant à tenir le Credit Suisse responsable de son comportement illégal”, ont écrit les sénateurs. La lettre citait une résolution mondiale d’octobre 2021 https://www.B.M.com/business/credit-suisse-pay-475-mln-resolve-charges-related-mozambican-bond-offerings-2021-10-19 la banque a accepté pour avoir fraudé des investisseurs américains et internationaux, et une condamnation antérieure en 2014, comme raisons de refuser l’exemption. La filiale européenne du Credit Suisse a plaidé coupable d’avoir fraudé des investisseurs sur un prêt de 850 millions de dollars au Mozambique destiné à payer une flotte de pêche au thon, et paie aux régulateurs américains et britanniques 475 millions de dollars pour régler l’affaire dans le cadre d’un accord annoncé en octobre. Le Credit Suisse lutte contre les problèmes sur plusieurs fronts. Il a perdu 5,5 milliards de dollars lorsque le family office américain Archegos Capital Management a fait défaut en mars et il a été contraint de geler 10 milliards de dollars de fonds de financement de la chaîne d’approvisionnement en mars lorsque le financier britannique Greensill Capital s’est effondré. Et le président Antonio Horta-Osorio a quitté brusquement le mois dernier à la suite d’une enquête interne sur sa conduite personnelle.