© B.M. PHOTO DE FICHIER: Un homme cagoulé tient un ordinateur portable alors que le cybercode est projeté sur lui dans cette photo d’illustration prise le 13 mai 2017. REUTERS / Kacper Pempel / Illustration // File Photo de Jonathan Stempel NEW YORK (B.M) – Un homme britannique a été accusé au pénal à New York d’avoir volé de l’argent sur des comptes d’investisseurs en piratant des serveurs de messagerie et des ordinateurs appartenant à des banques et des maisons de courtage américaines, causant plus de 5 millions de dollars de pertes. Selon une plainte en 10 chefs d’accusation rendue publique mardi, Idris Dayo Mustapha, 32 ans, et d’autres ont utilisé le phishing et d’autres moyens pour obtenir des noms d’utilisateur et des mots de passe et accéder à des comptes bancaires et de courtage en ligne de janvier 2011 à mars 2018. Les procureurs ont déclaré que le Lagos, Le Nigérian et ses co-conspirateurs ont d’abord transféré l’argent des victimes sur leurs propres comptes. Ils ont déclaré qu’une fois que les banques auraient commencé à bloquer les transferts, les conspirateurs effectueraient des transactions boursières non autorisées sur des comptes piratés, tout en effectuant simultanément des transactions rentables sur les mêmes actions dans leurs propres comptes. La plainte citait une conversation d’avril 2016 entre Mustapha et un co-conspirateur anonyme, un ressortissant lituanien, sur l’opportunité d’effectuer des transactions non autorisées ou de transférer de l’argent à partir des comptes d’une maison de courtage. “Mieux vaut faire du commerce de haut en bas et … pas de fil de fraude direct”, a déclaré Mustapha. Dans un rapport. L’avocat américain Breon Peace à Brooklyn a déclaré que Mustapha faisait “partie d’un groupe infâme qui a causé des millions de dollars de pertes aux victimes en se livrant à une litanie de cybercrimes”. Un avocat de Mustapha basé à New York n’a pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires. Les États-Unis tentent d’extrader Mustapha après son arrestation en août 2021 en Grande-Bretagne. S’il est reconnu coupable, Mustapha risque jusqu’à 20 ans de prison pour chacune des diverses accusations de fraude électronique, de fraude en valeurs mobilières et de blanchiment d’argent, plus deux ans pour vol d’identité aggravé. En 2016, la Securities and Exchange Commission des États-Unis a obtenu un gel des avoirs contre Mustapha dans un procès civil à Manhattan concernant également son piratage présumé de comptes de courtage. L’affaire est US v. Mustapha, US District Court, Eastern District of New York, n° 17-mj-00367.