© B.M. PHOTO DE DOSSIER: Des femmes se rassemblent sur la place du Parlement pour une manifestation en faveur de l’avortement légal en Irlande du Nord et contre une coalition conservatrice avec le DUP, dans le centre de Londres LONDRES (B.M) – Une tentative de modifier la loi en Irlande du Nord pour autoriser les avortements en des cas de viol, d’inceste ou de malformation grave du fœtus ont été portés devant la Cour suprême du Royaume-Uni mardi après des années de querelles judiciaires. Province socialement conservatrice où les religions catholique et protestante exercent encore une forte influence, l’Irlande du Nord n’autorise l’avortement que lorsque la vie d’une mère est en danger. La Commission des droits de l’homme d’Irlande du Nord, un organisme indépendant, soutient depuis 2013 que la loi devrait être modifiée car elle viole les droits des femmes et des filles en vertu de la Convention européenne des droits de l’homme. Après avoir échoué à convaincre le ministère de la Justice de la province d’engager une réforme, la Commission des droits de l’homme a lancé une action en justice contre elle en décembre 2014 et l’affaire suit son cours devant les tribunaux depuis lors. Un panel de sept juges de la Cour suprême à Londres entendra les arguments pour et contre les changements proposés au cours d’une audience de trois jours. Ils rendront leur jugement à une date ultérieure. En plus des parties à l’affaire, le tribunal entendra des organisations qui soutiennent les changements, telles que Humanists UK, Amnesty International et un groupe de travail des Nations Unies sur la discrimination à l’égard des femmes. Il entendra également des groupes qui s’opposent à toute réforme, tels que la Société pour la protection des enfants à naître et les évêques catholiques de la province. L’assemblée élue d’Irlande du Nord a voté contre la modification des lois sur l’avortement en février 2016. Les lois sur l’avortement sont beaucoup moins restrictives dans le reste du Royaume-Uni, et des centaines de femmes nord-irlandaises se rendent chaque année en Angleterre pour interrompre une grossesse non désirée. “Il est tout simplement scandaleux que même dans les circonstances extrêmes auxquelles cette affaire est confrontée, les femmes d’Irlande du Nord ne soient toujours pas en mesure d’accéder à des avortements légaux et sûrs”, a déclaré Andrew Copson, directeur général d’Humanists UK. « En l’absence de toute volonté politique en Irlande du Nord pour régler cette affaire, il est juste que la Commission des droits de l’homme d’Irlande du Nord ait porté l’affaire devant les tribunaux, pour garantir que l’autonomie et la dignité de chaque femme soient respectées et que les droits humains soient respectés. confirmé.” La Société pour la protection des enfants à naître a décrit l’action en justice de la Commission des droits de l’homme comme une « croisade contre les bébés handicapés ». “La Commission mène une bataille juridique pour abroger les lois en Irlande du Nord qui protègent les enfants à naître contre l’avortement simplement parce qu’ils ont un handicap”, a déclaré Liam Gibson, responsable du développement pour l’Irlande du Nord à la société. Avis de non-responsabilité : Fusion Media souhaite vous rappeler que les données contenues dans ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni exactes. Tous les CFD (actions, indices, contrats à terme) et les prix du Forex ne sont pas fournis par les bourses mais plutôt par les teneurs de marché. Les prix peuvent donc ne pas être exacts et différer du prix réel du marché, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et ne conviennent pas à des fins de trading. Par conséquent, Fusion Media n’assume aucune responsabilité pour les pertes commerciales que vous pourriez subir en raison de l’utilisation de ces données. Fusion Media ou toute personne impliquée avec Fusion Media n’acceptera aucune responsabilité pour les pertes ou dommages résultant de la confiance accordée aux informations, y compris données, cotations, graphiques et signaux d’achat/vente contenus dans ce site Web. Veuillez être pleinement informé des risques et des coûts associés au trading sur les marchés financiers, c’est l’une des formes d’investissement les plus risquées possibles.