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© B.M. PHOTO DE DOSSIER: Des soldats polonais, qui font partie de la mission de maintien de la paix au Kosovo, la KFOR, traversent des barricades près du poste frontière entre le Kosovo et la Serbie à Jarinje, Kosovo, le 28 septembre 2021. REUTERS / Laura Hasani / File Photo PRISTINA (B.M) – The Le chef de l’exécutif de l’Union européenne a exhorté mercredi le Kosovo et la Serbie à surmonter un différend frontalier croissant et à s’engager à nouveau dans des pourparlers de médiation à Bruxelles, affirmant qu’en tant que ressortissante allemande, elle comprenait les défis de la réconciliation après un conflit. Les troupes de l’OTAN ont intensifié lundi leurs patrouilles au Kosovo près des points de passage frontaliers qui ont été bloqués par des Serbes locaux irrités par l’interdiction faite aux voitures immatriculées en Serbie d’entrer dans le pays, lors de la dernière flambée entre les voisins. “Je sais ce que cela signifie de surmonter les conflits (…) Je viens d’un pays qui a provoqué la Seconde Guerre mondiale dans le monde et qui est responsable de l’Holocauste”, a déclaré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen dans la capitale du Kosovo lors d’une visite au Région des Balkans avant un sommet UE-Balkans le 6 octobre. La Serbie, le Kosovo, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, l’Albanie et la Macédoine du Nord aspirent tous à rejoindre l’UE, mais les progrès sont au point mort depuis que l’UE s’est engagée en 2003 à les admettre une fois qu’ils répondre à tous les critères. Le Kosovo a déclaré son indépendance en 2008, soutenu par les États-Unis, la Grande-Bretagne et la plupart des États membres de l’UE, mais la Serbie ne l’a jamais reconnu, bloquant sa reconnaissance aux Nations Unies. Le Kosovo et la Serbie, qui est un candidat officiel à l’adhésion à l’UE, doivent améliorer leurs relations mutuelles s’ils veulent rejoindre le bloc. Leurs négociateurs se rendent à Bruxelles cette semaine pour le dernier cycle de pourparlers sous la médiation de l’UE. “J’espère qu’ils viennent avec un mandat fort pour négocier. C’est la meilleure façon de résoudre les problèmes et d’aller de l’avant. Je suis profondément convaincu qu’il est si important de désamorcer et de revenir à un dialogue constructif”, von der dit Leyen. “Nous voulons un avenir où le Kosovo et tous les Balkans occidentaux feront partie de l’Union européenne”, a-t-elle ajouté. Malgré le ferme soutien de la Commission à l’adhésion des Balkans à l’UE, les 27 membres du bloc sont divisés sur la vitesse de “l’élargissement” et plus particulièrement sur l’opportunité d’entamer des pourparlers d’adhésion avec l’Albanie et la Macédoine du Nord.
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