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© B.M. La directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce, Ngozi Okonjo-Iweala, applaudit à côté du président de la conférence, Timur Suleimenov, après une séance de clôture d’une conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce au siège de l’OMC à Genève, en Suisse, le 17 juin 2022. Fabric GENEVA (B.M) – The World Trade Les 164 membres de l’organisation ont approuvé vendredi matin une série d’accords commerciaux qui comprenaient des engagements sur le poisson et des promesses sur la santé et la sécurité alimentaire après plus de cinq jours de négociations exténuantes. [L1N2Y400M] Voici des détails sur ces accords RÉPONSE À LA PANDÉMIE L’Inde et l’Afrique du Sud et d’autres pays en développement ont demandé une renonciation aux droits de propriété intellectuelle pour les vaccins, les traitements et les diagnostics COVID-19 pendant plus d’un an, mais ont dû faire face à l’opposition de plusieurs pays développés avec de grands producteurs pharmaceutiques. Un accord provisoire entre les principales parties – l’Inde, l’Afrique du Sud, les États-Unis et l’Union européenne – limité aux vaccins est apparu en mai et c’est en grande partie ce qui a été adopté. Les pays en développement seront autorisés à autoriser l’utilisation d’un brevet pour la production et la fourniture sans le consentement du titulaire du brevet pendant cinq ans, sous réserve d’une éventuelle prolongation. La production n’a pas besoin d’être principalement destinée au marché intérieur, ce qui signifie que davantage d’exportations sont autorisées pour assurer un accès équitable. Dans un délai de six mois, les membres de l’OMC doivent envisager d’étendre la dérogation aux produits thérapeutiques et diagnostiques. La Chine s’est volontairement retirée de la dérogation, ce sur quoi les États-Unis avaient insisté. Les groupes de campagne avaient exhorté les membres à rejeter le texte, affirmant qu’il était trop étroit et n’était pas du tout une véritable dérogation à la propriété intellectuelle. L’OMC a également adopté une déclaration sur sa réponse à la COVID-19 et sa préparation aux futures pandémies, soulignant les besoins des pays les moins avancés. Les Membres ont en outre reconnu que toute mesure commerciale d’urgence devrait être proportionnée et temporaire et ne pas perturber inutilement les chaînes d’approvisionnement. Les Membres devraient également faire preuve de modération lorsqu’ils imposent des restrictions à l’exportation de produits médicaux essentiels. PÊCHE Les membres de l’OMC ont conclu un accord pour réduire les subventions qui contribuent à la surpêche, une étape qui, selon les écologistes, est essentielle pour aider à la reconstitution des stocks de poissons. Les pourparlers durent depuis 20 ans et l’accord n’est que le deuxième accord multilatéral sur de nouvelles règles commerciales mondiales que l’OMC a conclu en 27 ans d’histoire. Le résultat de la pêche a été considéré comme un test critique de la propre crédibilité de l’OMC. L’accord stipule qu’aucun membre de l’OMC n’accordera de subvention aux navires ou aux opérateurs engagés dans la pêche illégale, non déclarée et non réglementée ou pour la pêche d’un stock surexploité. Les pays en développement seront exemptés pendant deux ans. Les membres mèneront eux-mêmes des enquêtes sur les activités au large de leurs côtes et tous les membres seront tenus de notifier à l’OMC leurs programmes de subventions à la pêche. L’Inde avait auparavant été l’un des plus grands critiques. Les pourparlers se poursuivront toutefois pour parvenir à un accord plus global visant à réprimer davantage les subventions à la pêche, idéalement pour la prochaine conférence ministérielle, qui se tiendra probablement en 2023. SÉCURITÉ ALIMENTAIRE L’OMC a cherché à répondre à une crise de l’approvisionnement alimentaire et de la hausse des prix exacerbée par les perturbations des exportations des principaux producteurs de céréales, l’Ukraine et la Russie. Les membres de l’OMC ont convenu dans une déclaration qu’ils prendraient des mesures concrètes pour faciliter le commerce des produits alimentaires et agricoles, y compris les céréales, les engrais et autres intrants agricoles, et ont réaffirmé l’importance de limiter les restrictions à l’exportation. Les membres de l’OMC ont également convenu d’une décision contraignante de ne pas freiner les exportations vers le Programme alimentaire mondial (PAM), qui vise à lutter contre la faim dans les régions touchées par les conflits, les catastrophes et le changement climatique. Les Membres resteraient libres d’adopter des mesures pour assurer leur propre sécurité alimentaire. MORATOIRE SUR LE COMMERCE ÉLECTRONIQUE Les membres de l’OMC ont prolongé un moratoire sur l’imposition de droits de douane sur les transmissions électroniques, des services de streaming aux transactions financières et aux flux de données d’entreprise, d’une valeur de centaines de milliards de dollars par an. Le moratoire est en place depuis 1998. L’Afrique du Sud et l’Inde s’étaient initialement opposées à une prolongation, affirmant qu’elles ne devraient pas perdre de recettes douanières. La prolongation court jusqu’à la prochaine conférence ministérielle, qui se tiendrait normalement d’ici la fin de 2023, mais expirera dans tous les cas le 31 mars 2024. RÉFORME DE L’OMC Tous les membres de l’OMC disent que le règlement de l’organisation doit être mis à jour, bien qu’ils ne soient pas d’accord sur ce que des changements sont nécessaires. Plus urgent encore, sa cour d’appel des différends est paralysée depuis près de deux ans depuis que le président américain de l’époque, Donald Trump, a bloqué la nomination de nouveaux arbitres, ce qui a limité la capacité de l’OMC à résoudre les différends commerciaux. Les Membres se sont engagés à œuvrer aux réformes nécessaires de l’OMC pour améliorer ses fonctions. Ce travail devrait être transparent et répondre aux intérêts de tous les membres, y compris les pays en développement, qui bénéficient d’un traitement spécial. L’OMC s’est engagée à mener des discussions afin de disposer d’un système de règlement des différends pleinement opérationnel d’ici 2024. La déclaration a souligné l’importance croissante du commerce des services et la nécessité d’accroître la participation des pays en développement. Les membres ont également reconnu les défis environnementaux mondiaux, notamment le changement climatique et les catastrophes naturelles connexes, la perte de biodiversité et la pollution. Certains experts pensent que les problèmes environnementaux ont le potentiel de donner au corps une nouvelle vitalité et un nouveau but.
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