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Le chef de la commission électorale afghane démissionne, obscurcissant le paysage politique Par Hamid Shalizi KABOUL (B.M) – Le plus haut responsable électoral afghan a démissionné samedi, ce qui pourrait compliquer les efforts pour organiser des élections législatives cet automne. Ahmad Yousuf Nuristani, qui a accusé à plusieurs reprises le gouvernement d’ingérence dans le processus électoral, a démissionné deux ans après avoir lui-même été accusé de ne pas avoir empêché la fraude lors d’un scrutin présidentiel âprement disputé. Un porte-parole de la Commission électorale indépendante, présidée par Nuristani, a déclaré qu’il avait démissionné dans “l’intérêt national”, refusant de commenter davantage. Le président Afghan Ghani a accepté sa démission, a indiqué le palais présidentiel sur son fil Twitter (NYSE :). Les efforts de B.M pour contacter Nuristani n’ont pas abouti. Il était chargé d’organiser l’élection présidentielle de 2014, le premier transfert de pouvoir démocratique du pays, qui a sombré dans un quasi-chaos lorsque Ghani et son rival, Abdullah Abdullah, ont revendiqué la victoire. Les partisans d’Abdullah demandent depuis longtemps l’éviction de Nuristani, et la démission de samedi pourrait être considérée comme une concession pour eux. Il a fallu des mois pour que Ghani et Abdullah acceptent de former un gouvernement d’unité de partage du pouvoir négocié par le secrétaire américain John Kerry. Après un recomptage supervisé par les Nations Unies, Ghani a été déclaré vainqueur des élections et, le jour de son investiture, a créé le poste de chef de l’exécutif d’Abdullah. Les deux hommes se sont mis d’accord sur la réforme électorale comme prélude à la tenue d’élections futures, mais peu de progrès ont été réalisés car ils sont depuis longtemps en désaccord sur qui devrait diriger la commission de réforme. Les donateurs internationaux frustrés ont décidé d’écourter un projet de plusieurs millions de dollars pour financer les organes électoraux l’année dernière en raison des retards dans la fixation d’une date pour le vote. Des élections législatives sont prévues pour le 15 octobre sur fond d’aggravation de la crise économique et d’une insurrection croissante des talibans depuis le départ fin 2014 des troupes combattantes étrangères.
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