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5/5 © B.M. PHOTO DE DOSSIER: Le bâtiment de la Banque d’Angleterre (BoE) se reflète dans un panneau, après que la BoE est devenue la première grande banque centrale du monde à augmenter ses taux depuis la pandémie de la maladie à coronavirus (COVID-19), Londres, Grande-Bretagne, 16 décembre 2021. REUTERS / Toby Melville 2/5 LONDRES (B.M) – Les dernières grandes réunions des banques centrales de 2021 sont terminées et les lignes de démarcation sont claires : les décideurs politiques suffisamment énervés par la forte inflation pour commencer à inverser les mesures de relance de l’ère pandémique maintenant et ceux qui insistent sur le fait que l’ultra- une politique souple est toujours nécessaire. La Banque d’Angleterre est devenue jeudi la première grande banque centrale à augmenter ses taux d’intérêt depuis le début de la pandémie de COVID-19. La Réserve fédérale américaine a également fait un grand pas vers la fin des achats d’obligations et la préparation des hausses de taux, tandis que la Banque centrale européenne reste sur la voie lente. Voici un aperçu de la position des décideurs politiques sur la voie de la sortie des mesures de relance de l’ère pandémique, dans l’ordre de leur caractère belliciste : //www.reuters.com/markets/europe/norway-hikes-interest-rates-with-more-come-2021-12-16 pour la deuxième fois cette année le 16 décembre malgré une expansion des freins COVID qui pourrait nuire perspectives économiques. Après avoir lancé le resserrement de sa politique en septembre, la banque a relevé ses taux de 25 points de base à 0,5% et a ralenti davantage l’année prochaine, portant potentiellement le taux directeur à 1,25% d’ici fin 2022. 2/ NOUVELLE-ZÉLANDE La banque centrale de Nouvelle-Zélande a relevé ses taux le mois dernier pour la deuxième fois cette année à 0,75% et prévoyait qu’ils atteindraient 2,5% d’ici 2023. L’inflation a bondi et un marché immobilier brûlant a alimenté les craintes de surchauffe économique. Données cette semaine montrant que l’économie a reculé d’un record de 3,7% https://www.reuters.com/world/asia-pacific/new-zealand-gdp-shrinks-37-q3-due-delta-lockdowns-2021-12-15 au troisième trimestre n’a pas été aussi mauvais que prévu et avec les restrictions liées au COVID-19 qui devraient s’assouplir, les chiffres n’ont pas freiné les attentes de hausse des taux. 3/ GRANDE-BRETAGNE La Banque d’Angleterre a choqué les marchés https://www.msn.com/en-ca/money/topstories/boe-becomes-first-major-central-bank-to-raise-rates-since-pandemic/ar -AARRc2R jeudi avec un vote de 8-1 pour augmenter les taux, décidant d’écraser l’inflation maintenant, plutôt que d’attendre de voir comment la variante Omicron à propagation rapide de COVID-19 affecte l’économie. Expliquant sa hausse de 15 points de base à 0,25%, la BoE a déclaré que l’inflation devrait atteindre 6% en avril – le triple de son objectif – et que d’autres hausses de taux seraient probablement nécessaires. Les marchés monétaires, qui avaient anticipé une première hausse en février, s’attendent désormais à un resserrement de 25 points de base supplémentaire d’ici mars et à deux autres hausses de taux avant la fin de 2022. 4/ ÉTATS-UNIS La Réserve fédérale a pris cette semaine un virage hawkish significatif https://www.reuters.com/markets/us/fed-prepares-stiffen-inflation-response-post-transitory-world-2021-12-15. Mercredi, il s’est engagé à mettre fin à ses achats d’obligations en cas de pandémie d’ici mars et a présenté un calendrier accéléré pour les hausses de taux. Le président de la Fed, Jerome Powell, anticipe une forte croissance et le plein emploi en 2022 et estime que la banque centrale doit considérer l’inflation comme le risque le plus pressant. Il n’est donc pas surprenant que les marchés intègrent une forte probabilité de hausse des taux en mai, avec une hausse d’ici juin pleinement intégrée. 5/ CANADA Commentaires du gouverneur de la Banque du Canada https://www.reuters.com/markets/us/ bank-canada-dit-like-cut-rates-effective-lower-bound-more-souvent-2021-12-15 Tiff Macklem cette semaine suggère que les taux commenceront bientôt à augmenter, compte tenu de l’inflation à des sommets de 18 ans et de la baisse rapide de l’économie mou. Les marchés monétaires intègrent désormais presque entièrement une hausse des taux de 25 points de base en mars. La banque centrale du Canada a annoncé en octobre qu’elle mettrait fin à son programme d’achat d’obligations et a avancé ses projections de hausse des taux. 6/ AUSTRALIE La banque centrale australienne est dans le camp du dovish, mais de justesse. Le mois dernier, la Banque de réserve d’Australie a franchi une étape importante vers le dénouement des mesures de relance en cas de pandémie en abandonnant un objectif de rendement obligataire ultra-faible et en ouvrant la porte à une première hausse des taux en 2023, plus tôt qu’une précédente prévision de 2024. Cette semaine, le gouverneur Philip Lowe a déclaré qu’il était prêt à mettre fin à l’achat d’obligations dès février, mais qu’il pensait toujours qu’il serait peu probable que les taux augmentent en 2022, plaçant la RBA en queue de peloton. 7/ SUÈDE La Suède a mis fin aux facilités de prêt à l’ère de la pandémie, mais affirme que les taux n’augmenteront que si les pressions inflationnistes changent de manière significative. La banque a prévu une hausse des taux fin 2024. Mais les données de cette semaine ont montré une inflation globale à un sommet de 25 ans https://www.reuters.com/markets/europe/headline-inflation-sweden-hits-fastest-pace -depuis 1993-2021-12-14, ce qui, selon un émetteur de taux, appuyait l’idée de réduire davantage le stimulus. Le gouverneur de la Riksbank Stefan Ingves https://www.reuters.com/markets/europe/swedish-cbank-chief-says-inflation-surge-due-energy-prices-2021-12-14 a attribué la hausse aux prix de l’électricité. 8/ ZONE EURO La Banque Centrale Européenne est sur un chemin très différent de la plupart de ses pairs. Jeudi, il a annoncé qu’il mettrait fin à son programme d’achat d’actifs d’urgence en cas de pandémie de 1,85 billion d’euros en mars prochain. Mais il a également promis un soutien important via son programme d’achat d’actifs de longue date et a signalé que toute sortie d’années de politique ultra-facile sera lente. La BCE déclare qu’une hausse des taux l’année prochaine est peu probable et s’attend à ce que l’inflation, atteignant un niveau record de 4,9 %, recule. 9/ JAPON Vendredi, la Banque du Japon a pris des mesures provisoires pour lever les mesures de relance de l’ère pandémique, affirmant qu’elle ralentirait les achats d’obligations de sociétés et de papier commercial aux niveaux d’avant la pandémie à partir d’avril. Mais la banque a maintenu son objectif de taux à court terme à -0,1% et celui des obligations à 10 ans autour de 0%. Avec une inflation bien inférieure à son objectif de 2%, la BOJ maintiendra probablement des politiques ultra-faciles beaucoup plus longtemps que ses pairs. 10/ SUISSE La Banque nationale suisse a tenu bon cette semaine, affirmant que sa politique monétaire, combinant les taux d’intérêt les plus bas du monde et des interventions fréquentes sur le marché des changes, restait appropriée. Alors que la récente hausse du franc suisse à des sommets de 6 ans et demi a permis de réduire l’inflation importée, la BNS est intervenue sporadiquement pour contenir les gains du franc. Il a récemment lancé sa plus grande intervention hebdomadaire depuis la mi-mai.
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